En ce début de février 1928, le bruit circulait qu’une famille de Vézézoux , village proche du pays minier et limitrophe des départements de la Haute-Loire et du Puy-de-Dôme, recevait la visite d’esprits qui la condamnait à l’insomnie.
Leur maison était bâtie au bord du chemin qui reliait Vézézoux-le-Haut au bourg de Marnat. On y accédait par un balcon que l’on appelait communément « une galerie ».
Chaque nuit, l’esprit à la fois « frappeur » et « lumineux » faisait des siennes. Le phénomène de spectres et de fantômes emplissait les voies de l’obscurantisme, et tout à chacun en faisait son appréciation bien personnelle.
C’est ainsi que dans cette famille composée des parents et de deux filles, la nuit venue, « l’esprit » agitait les loquets, frappait de sinistres coups dans la cheminée et dans la maie à pain tandis que des lueurs troublantes glissaient le long des murs…
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