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lundi 27 février 2017

DÉODAT BÉRAUD DE JANDRIAC



DANS LA SÉRIE « NOBLESSE – SEIGNEURS & SEIGNEURIES »


Déodat disparait de Jandriac … Alors qu’il partage la garde de troupeaux avec les bergers de la ferme, le silence des lieux est perturbé par l’arrivée d’ un convoi de camelots qui passent sur le chemin tout près.. Fort attiré par le tintement des sonnailles des mules, l’enfant se précipite à leur devant et lie conversation avec toute la troupe. Cette nouvelle compagnie ne lui déplait pas, bien au contraire. Le prenant pour un nécessiteux abandonné par sa famille, les voyageurs consentent à le garder à leurs côtés, et l’enfant quitte sa contrée natale, sans trop savoir où il allait.....

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Bibliographie en fin d’article.

mercredi 22 février 2017

BOURNONCLE-SAINT-PIERRE - LOUIS LASSAIGNE, FONDEUR DE CUILLÈRES (1760-1787)

DANS LA SÉRIE « MÉTIERS »


Comme rien ne se perdait chez nos ancêtres, la ménagère de l’époque prenait soin de mettre de côté ses cuillères abîmées. Ces objets fabriqués en étain les rendaient peu résistants. On attend donc l’arrivée du fondeur de cuillères qui fera fondre les ustensiles hors d’usage et coulera l’étain dans des moules aux motifs variés qui apparaîtront sur le manche de la cuillère.

Le fondeur prendra soin de donner un poids fixe à toutes ses fabrications car la cuillère est un étalon utilisé lors du pesage de la laine et la filasse dans les balances en bois.

Après avoir été laboureur, mon ancêtre Louis Lassaigne devient fondeur de cuillères.
Né à Bournoncle le 9 mars 1760 l’itinérance de son métier va le conduire par monts et par vaux jusqu’à Nantes ...

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lundi 20 février 2017

FRUGÈRES-LES MINES - « LE FEU DE SAINT ANTOINE » (12e siècle)



DANS LA SÉRIE « ACCIDENTS, CATASTROPHES & CALAMITÉS »


L’HISTOIRE COMMENCE AU MOYEN-ÂGE ...
En période de disette, les épis de seigle sont parasités par un champignon appelé « ergot de seigle » , dont les grains infectés moulus avec des épis sains puis consommés avec le pain provoquent une terrible maladie appelée « l’ergotisme » ou « Mal des Ardents ». Cette terrible maladie, dont on ignore la cause, provoque le décès de centaines de milliers d’individus.

La mort est précédée d’affreuses douleurs, mais aussi de terribles cauchemars, psychoses, délires et toutes sortes de démences et obsessions.

A ces terribles maux s’ajoutent la présence de ganglions et de gangrène des mains et des pieds. Traduit en langage moderne, il s’agit de « l'ergotisme convulsif évoluant en ergotisme gangreneux ».

Ceux qui ont la chance de s’en sortir conservent à jamais des traces de mutilations....

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mercredi 15 février 2017

MONTCLARD - LE PÉLERINAGE DE LA TRINITÉ



DANS LA SÉRIE « COUTUMES & TRADITIONS »


« ...On prenait le train à Valinches1, on allait jusqu’à Sembadel. On était très nombreux. Il y avait des gens de Luriecq, de Saint Bonnet, d’Usson, de toute la montagne de Marols…

Quand on descendait du train, il fallait à peu près trois heures de chemin à faire à pied. On passait pas dans les villages, mais à côté des villages : c’était des sentiers, pas même des chemins. Et les petits villages venaient, se mettre à genoux, récitaient leur chapelet.

Et puis on arrivait dans un vallon. Il y avait une chapelle. Et dans ce vallon, il y avait tout plein de gens qui arrivaient. Il y avait quand même une maison à côté, où on pouvait s’asseoir pour manger. Et ils servaient à boire, du vin, de la boisson. Les gens attendaient là, ils faisaient leurs dévotions, ceux qui voulaient. Et puis, alors à minuit, il y avait des prêtres qui venaient et qui disaient la messe.

C’était une messe de communion. Il y avait si tellement de monde qu’il n’y avait pas besoin de s’asseoir ; c’était une foule qui ne faisait que passer dans cette chapelle. Heureusement qu’il y avait la porte d’entrée et une autre porte de l’autre côté, ce qui fait que les gens pouvaient sortir. Une fois qu’ils avaient la communion, les gens ne retournaient pas dans l’église. Ils montaient simplement la côte, à côté, et ils attendaient là …

Et je vous dis bien, il y avait énormément de monde. Et les gens y allaient pour le bétail. Et comme tout le monde avait des maladies dans son étable, forcément, il y avait beaucoup de gens qui y allaient. On y faisait bénir le pain et puis du grain. Et quand il y avait une bête malade, tu mettais ce pain béni de la Trinité dans l’abreuvage que tu lui donnais…
C’était un pèlerinage pour le bétail….... Ce pèlerinage là, je crois qu’il remonte haut dans l’histoire de la religion. Il devait être plus ancien que l’Histoire, que la religion… ».

1 Gare de desserte de la commune de Marols, située sur la ligne de Bonson à Sembadel

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mercredi 8 février 2017

SAINT-JULIEN-CHAPTEUIL.... L’ ENFANT EN TERRE GLAISE (1876)

DANS LA SÉRIE « CRIMES & DÉLITS »


Ce fait divers aussi invraisemblable soit-il, s’est déroulé en 1876 sur le territoire de trois communes attenantes du département de la Haute-Loire à savoir Saint Julien Chapteuil, Champclause et Araules dans les lieux-dits respectifs de La Chapuze, Bélistard et Ourbe.

Comment disposer d'un enfant utile à une succession testamentaire ?

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lundi 6 février 2017

SAINT GÉRON - QUAND LA CLOCHE DES CHAMPS DEVIENT LA CLOCHE DES VILLES



DANS LA SÉRIE « VIE QUOTIDIENNE & HISTOIRE LOCALE »


En 1780, le curé Antoine BEGON de la Paroisse de Saint Géron, bénit une cloche dont le parrain est le seigneur de Gizac, Antoine Jean Baptiste Joseph de Montcelard et la marraine sa fille Anne.

Transportée à Clermont-Ferrand au lendemain de la Révolution pour être transformée en canon, la cloche échappe au projet révolutionnaire.

En 1802, conservées dans un parc où l’on a rassemblé toutes les matières en bronze, les cloches présentes sont restituées aux paroisses dont elles sont la propriété. Non réclamée par les paroissiens de Saint Géron, leur cloche est donnée à qui en fait la demande....

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dimanche 5 février 2017

BRASSAC-LES-MINES - CHARLOTTE PAIX, LA PHÉLUT ET LE VITRIER (1779)

DANS LA SÉRIE « CRIMES & DÉLITS »


Nous sommes à Brassac en Auvergne et au matin du 16 août 1779 la rumeur court de maisons en maisons ; Etienne Merle, vitrier de son état, a été retrouvé assassiné.
Bien vite on quémande les officiers de justice.
Le même jour, la justice se déplace et constate que veuve, fils et servante de la victime ont disparu.
A la maison du défunt, les portes sont ouvertes et la présence de nombreuses traces de sang sont répandues de ci de là tant dans la chambre à coucher qu’autour du lit . Sans aucun doute, un crime a bien été commis.
Les voisins affirment que la veuve Merle, son fils et leur servante Elisabeth Phélut avaient passé les nuits précédentes dans la maison du mort.

Bien vite, on arrête Charlotte Paix épouse Merle, son fils et la domestique.
On se transporte sur le lieu de la découverte du cadavre. Deux chirurgiens requis en la circonstance pour examiner la victime déclarent « que le défunt avait reçu quelques coups de couteau, avait été frappé par un instrument contendant, et que finalement il était mort étranglé »....

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EN L’AN 982, MARIAGE DU DERNIER ROI CAROLINGIEN À VIEILLE-BRIOUDE

DANS LA SÉRIE « NOBLESSE – SEIGNEURS & SEIGNEURIES »


Les préparatifs de la cérémonie sont d’une extrême importance. Tous les grands du Royaume y sont invités tandis que des convois de chariots y acheminent d’abondantes et indispensables provisions.
Insignes royaux en tête du convoi, accompagnés d’une nombreuse chevalerie, le roi, son épouse Emme et son fils se dirigent vers l’Auvergne où les convois arrivent après plusieurs jours de voyage.

Le mariage a lieu au château de Vieille-Brioude en 982.

Adélaïde reçoit tout ce beau monde dans des honneurs les plus raffinés et dans les plus grands fastes. Au jour fixé, on dresse régulièrement le contrat.
Adélaïde y est couronnée reine d’Aquitaine par Bégue évêque de Clermont, par son frère Guy d’Anjou évêque du Puy et l’archevêque de Bourges puis prend place aux côtés de Louis sur le trône spécialement dressé.
Les nouveaux mariés s’installent dans le château-fort de Vieille-Brioude qui devient une résidence royale....

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mercredi 1 février 2017

CÉAUX-D’ALLÈGRE - UNE ALTILIGÉRIENNE LÈGUE PLUS DE DEUX MILLIONS DE FRANCS À LA SOCIÉTÉ PROTECTRICE DES ANIMAUX (1898)

DANS LA SÉRIE « GÉNÉALOGIE – BIOGRAPHIES »


Mademoiselle Chossegros était connue dans son quartier pour avoir montré une grande sollicitude pour les bêtes. Recueillant chiens et chats, elle n’hésitait pas à la vue d’un cheval fatigué de héler le cocher.
« Votre cheval a soif, allez lui chercher un seau d’eau » et joignant le geste à la parole, elle donnait deux francs pour que l’homme s’exécute. Si la bête transpirait, le cocher recevait également deux francs pour couvrir l’animal d’une couverture.

Dès 1869, elle s’était fait recevoir membre de la Société Protectrice des Animaux et accomplissait son rôle en fervente modeste mais sans grand fracas.

Son utilité aux animaux va devenir beaucoup plus profitable après sa mort.....

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