LES PETITES NOUVELLES DE BRIOUDE ET DE SA RÉGION (1906)

DANS LA SÉRIE « VIE QUOTIDIENNE & HISTOIRE LOCALE »

Loin des actualités qui font les grands titres des quotidiens nationaux, la presse locale Brivadoise nous livre de succulents articles sur la vie quotidienne de cette partie nord-ouest du département de la Haute-Loire.
Du côté de Saugues et dans l’arrondissement d’Yssingeaux, la population vit mal la période dite « des inventaires » qui touche les biens appartenant à l’Eglise. Oh, il y a bien quelques maires du Brivadois qui prennent des arrêtés municipaux pour interdire le port de la soutane sur la voie publique… mais enfin !

Les journalistes locaux font fi de la loi de séparation de l’Etat et de l’Eglise et de la guéguerre entre cléricaux et anticléricaux pour nous rapporter de croustillants « faits-divers » dont la lecture prête, aujourd’hui, à sourire....

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Bibliographie en fin d’article.

LÉOTOING – POURCHASSÉES PAR LE CURÉ ET LE BEDEAU - (1907)

DANS LA SÉRIE « QUERELLES POLITIQUES & RELIGIEUSES »
Un commerçant en vins de la ville de Brioude se rend à Lanau pour assurer une livraison dans un estaminet de bonne réputation, et surtout reconnu par ses fritures tout juste péchées dans la rivière Allagnon toute proche.

Notre brave homme décide de se faire accompagner par sa fille à laquelle se joignent deux de ses amies.

La température d’une douceur remarquable incite nos trois jeunes à visiter le château de Léotoing qui domine la vallée de l’Allagnon et par là même d’aller faire leurs dévotions dans l’église jouxtant le château.

Le chemin est escarpé, parfois difficile mais il permet de se retrouver au pied de l’édifice des Dauphins d’Auvergne dans un temps acceptable.

Pour se remettre des leurs efforts, les jeunes filles décident de commencer par la visite de l’église paroissiale dont les portes sont grandes ouvertes.

En passant devant le maître-autel elles n’omettent pas de se signer, et déposent leur obole dans les troncs de Saint-Vincent, Saint-Antoine sans oublier celui de la Vierge.

Leur pèlerinage terminé, n’ont-elles pas le temps de quitter le lieu de culte qu’elles sont brocardées de rude façon par le tenant des lieux ....

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Bibliographie en fin d’article.

BOURNONCLE-SAINT-PIERRE - L’ÉCOLE AU XIXe SIECLE

DANS LA SÉRIE « VIE QUOTIDIENNE & HISTOIRE LOCALE »

A une époque où les pères et mères étaient plus soucieux de disposer de bras pour les travaux de la ferme, la fréquentation de l’école par leurs propres enfants n’était pas leur souci majeur. De plus, ils devaient participer financièrement à la rétribution de l’Instituteur. Quelques parents, en raison de leur situation familiale en étaient dispensés. A la veille de chaque rentrée, l’Instituteur et le Curé établissaient la liste des enfants concernés par cette mesure qu’ils communiquaient au Conseil Municipal.

Bien évidemment la fréquentation de l’école en souffrait. Un peu plus d’un tiers des enfants de 3 à 7 ans allaient à l’école et les jeunes de 13 ans et plus s’adonnaient aux tâches journalières.

Sur 157 enfants en âge de fréquenter l’école, un gros tiers restaient à la maison. Les filles étaient beaucoup assidues, plus de deux tiers assistaient au cours, alors que moins de la moitié des garçons en faisaient autant.

Parmi les 95 enfants scolarisés 18 bénéficiaient de la gratuité de l’enseignement....

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Accès à la généalogie des personnages cités.
Bibliographie en fin d’article.