BOURNONCLE-SAINT-PIERRE - L'ARRIVÉE DU CHEMIN DE FER A ARVANT

DANS LA SÉRIE « VIE QUOTIDIENNE & HISTOIRE LOCALE »

Dans les années 1850, MM de Pourtalès-Gorgier et de Seraincourt, propriétaires des mines de l’Aubin près de Decazeville et en bordure du Lot ont l’idée d’un chemin de fer partant de Clermont Ferrand à Montauban qui au passage dessert les mines dont ils étaient les propriétaires.
Disposant de moyens financiers importants, ils mettent à la disposition de leurs ingénieurs les cartes des ponts et chaussées de l'état-major, et même les dessinateurs de ce corps.

A l’issue de ces études, M de Pourtalès forme une société pour obtenir, auprès du gouvernement de l’époque, la concession de la ligne dont il a, avec son associé, assuré financièrement l’intégralité des travaux préparatoires.
Face au refus des gouvernants d’accorder subventions et garanties de crédit, les deux associés décident de créer 300 kilomètres de chemin de fer sans aucune aide, mais avec pour contre partie l’attribution, dans les cinq prochaines années, la concession de 600 kilomètres de ligne dont l’Etat assure l’achat des terrains, les travaux de terrassements et la réalisation des ouvrages d’art (ponts, tunnels etc.…).

Le duc de Morny, demi-frère de Napoléon III, député du Puy de Dôme et homme politique d’influence est chargé de présenter la demande non sans avoir créer une compagnie franco-anglaise et en se réservant de choisir les administrateurs.

C’est ainsi que naît en 1853 la Compagnie du Grand Central dont les actions à la Bourse flambent avant que ne soit donner le premier coup de pioche....

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LES INVENTAIRES EN HAUTE-LOIRE (1906)

DANS LA SÉRIE « QUERELLES POLITIQUES & RELIGIEUSES »

En Haute-Loire et particulièrement dans les cantons de Saugues, du Monastier, Pradelles et Montfaucon, les Inventaires des biens de l’Eglise demandés par les autorités gouvernementales vont soulever la colère dans la France catholique .

Les manifestations de masse sont accompagnées d’incidents violents. Les interventions des forces de l’ordre, troupe ou gendarmerie, se multiplient face à églises barricadées transformées en véritables forteresses. Le peuple des campagnes s'insurge pour défendre une religion qui incarne profondément sa vie quotidienne.

De Saugues au Puy, en passant par Saint Paul de Tartas, Montregard .... récit des faits qui ont marqué l'année 1906.

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LOUIS DEVINS : MAIRE DE BRIOUDE , DÉPUTÉ ET SÉNATEUR DE HAUTE LOIRE

DANS LA SÉRIE « GÉNÉALOGIE – BIOGRAPHIES »

Originaire du village de Balsac (Commune de Saint Géron), c’est par mariage en 1735 qu’une branche de la famille Devin s’installe à Beaumont. En 1791, lors des événements qui conduirent à l’exécution du seigneur de Gizac, des membres de la famille sont impliqués dans la petite histoire de la Révolution Française.

Louis DEVINS appartient à une famille de propriétaires de Beaumont. Son grand-père, Pierre Devins, fut maire de cette commune de 1848 à 1851 et son père, Jean Devins, occupa les mêmes fonctions de 1865 à 1903, date de sa mort.

Louis Devins commence des études de droit qu'il interrompt bientôt pour aller faire sa médecine à Paris, où il est reçu docteur le 5 août 1876 avec une thèse sur le Traitement des métrorragies. La même année, il épouse Mlle Marspoil de Lamothe, arrière petite-nièce de Antoine Rongier de Flagheac, représentant du peuple à l'Assemblée législative et à la Convention nationale, où il siégea à la Montagne....

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LA CROIX DE VERGONGHEON ET LE 14 JUILLET 1908

DANS LA SÉRIE « QUERELLES POLITIQUES & RELIGIEUSES »

A la suite des élections municipales de 1908, Antoine Robert, candidat socialiste, prend le fauteuil de maire, et par certaines de ses décisions, ranime les braises de la discorde.
Au cours d’une réunion du conseil municipal, il fait émettre le vœu que la croix soit renversée et remplacée par un buste de la république.

Robert, cabaretier de son état tient l’auberge « le Café du Peuple », placé en face de la croix de la place de la République, et cette croix-là ne le dérange pas : il en veut à la croix qui a le tort de se trouver place de l’Egalité sur le mur d’enceinte du presbytère !

Au matin du jour de Fête Nationale, le maire et quelques uns ses amis, bien résolus à faire exécuter la délibération du Conseil, prennent la direction de la cure avec l’irrévocable objectif de détruire la croix et de la remplacer par l’effigie de Marianne.
Le citoyen Robert, « socialiste pratiquant », revêtu de son écharpe de premier magistrat, et de deux comparses chargés de grosses cordes et d’une échelle, un homme, maçon de son métier, s’approchent de la dite croix en poussant une brouette lourdement chargée.
Le curé Terrasse, face à cette extravagance, exhibe le bail qui lui est consenti et s’oppose à la profanation municipale.
« Cette croix se trouve dans une propriété privée dont je suis locataire régulier, et j’entends que mon domicile ne soit pas violé. Voilà mon bail. »
Face au prêtre, le maire lui réplique sèchement «je me moque de votre bail » et vocifère des termes encore beaucoup plus grossiers et malodorants sans négliger le mot de Cambronne.....

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LES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES DE 1877 EN HAUTE-LOIRE - MACHINERIES ET MANIGANCES DU PRÉFET FERNAND PROSPER FRÉDÉRIC DE NERVO

DANS LA SÉRIE « QUERELLES POLITIQUES & RELIGIEUSES »

Les élections législatives vont se dérouler les 14 et 28 octobre 1877 , et malgré la mobilisation des préfets pour soutenir les candidats favorable à ses idées conservatrices , le Président de la République Mac-Mahon essuie un des plus violents des revers. L’Union Républicaine obtient 313 sièges sur les 521 que compte l’Assemblée Nationale.

En juin 1877, un serviteur zélé du chef de l’Etat est présent au Puy pour mettre tous les services préfectoraux à disposition des candidats dits « officiels » et favorables la ligne politique du Maréchal Mac-Mahon.

En dehors de toutes convenances , la disponibilité et la ligne de conduite parfois musclée du Baron de Nervo vont non seulement aider les candidats « conservateurs » mais aussi entraver, par tous les moyens, les candidatures des « républicains ». Préoccupé par la matérialité du succès, le préfet présente une plus grande indifférence pour la moralité du résultat obtenu....

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BOURNONCLE-SAINT-PIERRE - LES SEIGNEURS DU CHÂTEAU DE LA ROCHE : NOS COUSINS

DANS LA SÉRIE « NOBLESSE – SEIGNEURS & SEIGNEURIES »

Le château de Laroche est un castrum construit au 10e siècle par la famille de Rochefort. Il n’en reste plus que le donjon reposant sur un dyke volcanique qui d’après Georges SAND, qui a effectué un séjour à Bournoncle, présente une des curiosités les plus intéressantes au point de vue géologique. Des de Rochefort, le château est ensuite passé plus tard, par mariage, à la famille des Chalvet de Rochemonteix , alors seigneurs de Vernassal près de Léotoing.

Lorsque vers 1475 Marguerite de LA Barge épouse Jean de Rochefort, s’établit une parenté avec les ascendants d' Antoinette du Crozet (épouse Choussy) par l' ancêtre commun aux deux branches Héracle Maurice Ier de Montboissier.....

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LAVAUDIEU - CHARLES ANTOINE DE GUÉRIN ALIAS « LE BEAU LUGEAC »(1720-1782)

DANS LA SÉRIE « NOBLESSE – SEIGNEURS & SEIGNEURIES »

Un document manuscrit de l’Abbé Christophe de Bragelongne, Comte de Brioude décrit les dépendances du château de Lugeac à l’époque de la naissance de Charles Antoine.

« Le château, écrit l’auteur, n’avait gardé que son caractère d’ancienne forteresse mais il est encore une preuve visible de son ancienne noblesse. Situé sur un rocher escarpé, il domaine toute la plaine. Ceint, autrefois, d’une double de murailles élevées, il était à l’abri des attaques ennemies, et quelques années auparavant, il présente une tour surmonté d’un donjon ».

C’est dans ce décor médiéval, rappelant les guerres féodales que va grandir le jeune Charles Antoine qui deviendra un proche de Louis XV, un ami de La Pompapdour et une fréquentation de Voltaire....

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DUNIERES - ERREUR JUDICIAIRE AUX ASSISES DE LA HAUTE-LOIRE (1819)

DANS LA SÉRIE « CRIMES & DÉLITS »

A Dunières, la famille Galland vivaient paisiblement et en pleine harmonie dans ce bourg altigérien.

Jacques Galland né en 1780 a épousé Marguerite Abrial de cinq ans sa cadette, sa sœur Françoise, de son côté a épousé Mathieu Tavernier, moulinier de profession.

La dernière fille Galland, Anne Marie a convolé avec Régis Rispal boulanger au bourg.

En 1817, un fait divers entraîne cette paisible famille dans un typhon judiciaire qui transforme leur vie en situations cauchemardesques aussi impossibles les unes que les autres....

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BOURNONCLE-SAINT-PIERRE - LES COMBATS D’ARVANT ET DE BARD (AOÛT 1944)

DANS LA SÉRIE « GUERRES & CONFLITS »

Deux mois après le débarquement de Normandie, l’occupant se lance dans son dernier combat. Les troupes allemandes reçoivent comme consigne de « détruire les détachements terroristes de la manière la plus rapide et la plus expéditive ».
La Résistance crée un climat insurrectionnel autour des déplacements des troupes ennemies.

En ce début d’août 1944, une colonne allemande est prise en embuscade le 8 août près de Blesle, un train saute dans le tunnel de La Roche près de La Combelle, la voie ferrée est coupée en plusieurs endroits entre Brassac et Langogne, 6 kilomètres de voie sont endommagés entre Brioude et Langeac.
A Arvant un officier allemand de liaison est abattu par les F.F.I place de la Gare.....

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