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jeudi 27 juillet 2017

QUOI DE NEUF EN HAUTE-LOIRE EN JANVIER 1914 ? (REVUE DE PRESSE)




DANS LA SĖRIE « VIE QUOTIDIENNE »


L’hiver est particulièrement rigoureux, tout le monde souffre de cette situation climatique. On parle de la présence de loups et de hordes de sangliers affamés qui entrent dans les villages. Le 3 janvier, au Puy, la température est tombée à – 17°, à 9 heures du matin, il fait toujours – 9°. Chacun vit dans la normalité de sa condition et à la mesure de ses moyens … à l’écart de ce qui se trame sur le plan international …

On apprend qu’un accord est sur le point d’aboutir entre la Grèce et l’Italie au sujet de la querelle des îles de la Mer Egée qui met aux prises Angleterre, Grès, Italie, Turquie et l’Allemagne. La Turquie est toujours hostile et refuse de céder aux grecs les îles de Chio et Mitylène … Ces incidents provoquent la germanisation de l’état-major turc tandis que l’Albanie est soumise à des problèmes intérieurs …

Bien loin de ces préoccupations, quelques pages de la vie quotidienne de nos anciens…

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Le texte est complété par les messages publicitaires du moment ,
Bibliographie en fin d’article.

samedi 15 juillet 2017

SAINT-GĖRON - EXÉCUTION DE JOSEPH ANTOINE VITAL BOYER DE MONTCELARD, SEIGNEUR DE GIZAC - (7 DÉCEMBRE 1791)



DANS LA SĖRIE « NOBLESSE – SEIGNEURS & SEIGNEURIES »


Dans un mémoire de la fin du 18e siècle, on apprend que le hameau de Gizac (situé dans la paroisse de Saint-Géron en Haute-Loire) est composé de neuf maisons, « dans chacune d’elles, il y a deux hommes travaillant la terre. Le sol de ce pays élevé, est très peu étendu et de très mauvaise qualité ; les familles sont actives, mais il n’y en a pas dans l’aisance ; la majeure partie fait son travail avec une paire de vaches, et la minorité, avec deux paires, les bêtes à laine ne sont ni nombreuses, ni d’aucun profit. »

Le seigneur des lieux , Antoine Boyer de Montcelard n’est pas un « grand seigneur » et ne présente, à priori, qu’une cible bien lointaine pour les gens du village grisés par la récente abolition des privilèges.

Cependant, l ’homme vit auprès de ses vassaux en défendant âprement ses privilèges et refusant toute abdication de ses droits seigneuriaux.
Mais au fil du temps, l’homme devient « un vrai petit tyran local » , multipliant les actes de violences à l’égard de la population locale au point d’en devenir l’objet d’une répugnante et maudite détestation….

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Liens vers la généalogie des personnages cités,
Bibliographie en fin d’article.

samedi 1 juillet 2017

BOURNONCLE-SAINT-PIERRE : LE MARIAGE DU CURÉ DESSARAND (1794)



LA SÉRIE « VIE QUOTIDIENNE & HISTOIRE LOCALE »


Foncièrement antichrétienne et antireligieuse, la révolution de juillet 1789 s’est attaquée avec une sorte de fureur irrationnelle à l'Église, en combattant sa hiérarchie, ses institutions, ses dogmes. Pour mieux la renverser, elle va jusqu'à établir un nouveau calendrier afin d'effacer des mémoires le temps grégorien et définitivement les fondements mêmes du christianisme.

Le 12 juillet 1790, l'Assemblée nationale Constituante prend un décret visant à régir les pratiques du clergé en France. C’est une nouvelle Église dont les règles sont imposées tant aux prêtres qu’aux fidèles. Le clergé se divise entre le clergé constitutionnel et le clergé réfractaire.

A Bournoncle-Saint-Pierre, le curé Louis Dessarand en place depuis 1786 doit se soumettre aux exigences des insurgés.

Leur emprise va crescendo, ce qui permet toutes sortes d’actes telle que profanation des églises, dépose des cloches et condamnations des prêtres réfractaires et de leurs soutiens.

En décembre 1791, de Montcelard, seigneur de Gizac (Paroisse de Saint-Géron) est massacré par ses vassaux. Après cet acte, les accusés de la tuerie sont toujours en liberté à la vue de sa famille qui vit sur place dont une de ses filles Charlotte Claudine.

Dans les années 1792 -1793, l’offensive contre les gens d’église est à son apogée. Se succèdent les arrestations, déportations et décapitations.

A la date du 26 mai 1794, les registres d’état-civil de la commune de Saint-Géron font mention du mariage du prêtre Louis Dessarand avec Charlotte Claudine de Montcelard. La mariage se fait sous la pression des sans-culottes seuls présents à la cérémonie.

Récit de cette page d’histoire locale dont certains éléments nous échappent encore à ce jour…

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Liens vers la généalogie des personnages cités.
Bibliographie en fin d’article.

vendredi 30 juin 2017

SAINT-BEAUZIRE – LES SEIGNEURS DU CHÂTEAU DE LESPINASSE



DANS LA SÉRIE « NOBLESSE – SEIGNEURS & SEIGNEURIES »


Découvrons l’histoire du château de Lespinasse situé à la limite des départements du Cantal et de la Haute-Loire.

Remontons au 12e siècle où le roi Philippe-Auguste partait en croisade accompagné du Chevalier Lambert d’Ore . En remerciement de ses bons services, le chevalier d’Ore reçoit le « Chastel de Lespinasse » qui sera érigé en château avec l’accord de la dîme féodale sur toutes ses propriétés.
Par diverses alliances, ventes, héritages … , la propriété passe dans différentes familles qui, à leur tour, apporteront étoffe et envergure à la seigneurie. Les chroniques des différentes familles apportent, dans la féodalité des mœurs, les éclairages sur les unions, les couples, les concordes dans diverses tranches d’Histoire de France.

Aujourd’hui, le domaine est une propriété privée, classé à l’Inventaire des Monuments historiques depuis 1961 , qui ravit les visiteurs qui s’y pressent. Ses multiples tours, échauguettes et tourelles suffisent à satisfaire les imaginations les plus exigeantes….

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Bibliographie en fin d’article.

lundi 26 juin 2017

CRIME DANS LE TRAIN SAINT-GEORGES-D’AURAC – BRIOUDE (14 AVRIL 1934)



DANS LA SĖRIE « CRIMES & DÉLITS »


Dans son édition du 15 avril 1934, le journal local « L’Avenir du Plateau Central » rapporte, dans un article titré « La série rouge dans la région brivadoise » un crime survenu dans un train. Près de Saint-Georges-d’Aurac , une femme a abattu son amant de deux coups de revolver.
La victime est un jeune vérificateur des Contributions Directes à Langeac, alors que la maîtresse est de 13 ans son aînée. C’est un drame passionnel que les journaux locaux n’omettront pas de mettre en lumière, d’autant que cette histoire trouve son origine dans une lettre anonyme.

Récit de la journée du 14 avril 1934 et du procès d’assises qui se tiendra deux mois plus tard au Puy.

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Bibliographie en fin d’article.

mercredi 10 mai 2017

LES SOLDATS ALTILIGÉRIENS DANS LA GUERRE DE CRIMÉE (1854 -1855)



DANS LA SÉRIE « GUERRES & CONFLITS »


La Guerre de Crimée est une péripétie des tentatives continuelles de la Russie pour accentuer sa velléité dans les Balkans et au Moyen-Orient, et de la ténacité de la France, et surtout de l'Angleterre à s'opposer à ces ambitions.

L’origine est un conflit entre chrétiens orthodoxes et chrétiens catholiques au sujet des lieux Saints en Palestine. Les uns et les autres se contestent la garde de certains sanctuaires à Bethléem et à Jérusalem.
Début 1853, Le Tsar de Russie, Nicolas Ier, suggère à l'Angleterre un fractionnement de l'Empire ottoman. Or, depuis la fin du 18ème siècle, l'Angleterre est opposée à tout partage, car l'intégralité de la Turquie édifie l'une des bases de sa politique. C'est alors que Nicolas Ier tente, par un artifice, d'assigner le protectorat de la Russie à la Turquie.
Il sollicite le Sultan Abdülmecit Ier pour obtenir le droit de protection de tous les chrétiens orthodoxes de son Empire, soit 12 millions d'habitants. Sur les conseils de l'ambassadeur d'Angleterre, le sultan refuse l’offre en mai 1853. Quelques jours plus tard, les troupes russes occupent les provinces roumaines de Moldavie et Valachie. La guerre ne se déclenche pas tout de suite.
Mais, lorsque la flotte du Tsar anéantit celle du Sultan le 30 novembre 1853 à Sinope sur la Mer Noire, la guerre est déclarée entre les belligérants.

Le 12 mars 1854, La France et l'Angleterre d'une part, et la Turquie d'autre part, concluent un traité par lequel les pays européens apportent un soutien militaire au Sultan.
Le 27 mars 1854, l'Angleterre et la France déclarent la guerre à la Russie.

Ainsi, dans cette guerre, la Turquie va se battre pour son indépendance, le Tsar pour conquérir la Méditerranée, l'Angleterre et la France pour le lui interdire....

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Bibliographie en fin d’article.

mercredi 3 mai 2017

LES SOLDATS DU BRIVADOIS ET DU VELAY ENGAGÉS DANS LA GUERRE D’INDÉPENDANCE AMÉRICAINE (1778–1783)



DANS LA SÉRIE « GUERRES & CONFLITS »


Illustre personnage né au château de Chavaniac le 6 septembre 1757, le futur général Lafayette fréquente le collège Duplessis à Paris. A 17 ans, il épouse la fille du Duc de Noailles. Devenu un personnage important, sa fortune est alors considérée comme une des premières d’Europe.

Au moment où les américains veulent se libérer du joug de anglais, le tout jeune Lafayette équipe un vaisseau à ses frais et s’embarque pour l’Amérique où il arrive en 1777. Engagé dans l’armée américaine comme soldat sans solde, il est blessé en septembre de la même année à Brandywine. Devenu l’ami de Franklin et de Georges Washington, il joue un rôle considérable dans le rapprochement des deux pays et devient un artisan sans conteste un des symboles de l’indépendance américaine.

De retour en France, il fait pression auprès des autorités françaises pour l’envoi de troupes de soutien au peuple américain contre les anglais. Par son assiduité et son empressement il convainc le roi Louis XVI d’envoyer flotte et troupes en grand nombre au secours des indépendantistes. Lafayette est l’artisan du traité d’amitié de février 1778....

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Bibliographie en fin d’article.