Raymond de Toulouse, accompagné de sa femme Elvire et de son fils, part, dans l'été de l'an 1096, à la tête d'une armée de cent mille croisés. Après avoir passé le Rhône à Lyon, il traverse les Alpes et les plaines fertiles de la Lombardie, puis se dirige vers Constantinople, en suivant la ligne du Frioul1et de l'Esclavonie..
Alors que la direction à suivre n’est tracée que par le levé du soleil, les croisés dans un terrain désert, montagneux sans chemin, luttent sans merci contre le froid et passent des semaines sans rencontrer âme qui vive.
La traversée de l’Esclavonie se fait avec beaucoup de difficultés ; les quelques autochtones rencontrés refusent tout commerce et sont d’une grande hostilité à ce peuple d’étrangers qui passent sur leur territoire. Bon nombre de croisés vont y laisser leur vie soit de faim ou par « le glaive » victimes des embûches tendues par ces ennemis qu’ils ont bien du mal à apercevoir. Les campements bien organisés sont des lieux de vie intense dont les arrivées de troupes s’échelonnent du chant du coq à minuit. Raymond de Saint Gilles y prend l’habitude d’arriver au camp en dernier....
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Bibliographie en fin d’article.
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