A la suite des élections municipales de 1908, Antoine Robert, candidat socialiste, prend le fauteuil de maire, et par certaines de ses décisions, ranime les braises de la discorde.
Au cours d’une réunion du conseil municipal, il fait émettre le vœu que la croix soit renversée et remplacée par un buste de la république.
Robert, cabaretier de son état tient l’auberge « le Café du Peuple », placé en face de la croix de la place de la République, et cette croix-là ne le dérange pas : il en veut à la croix qui a le tort de se trouver place de l’Egalité sur le mur d’enceinte du presbytère !
Au matin du jour de Fête Nationale, le maire et quelques uns ses amis, bien résolus à faire exécuter la délibération du Conseil, prennent la direction de la cure avec l’irrévocable objectif de détruire la croix et de la remplacer par l’effigie de Marianne.
Le citoyen Robert, « socialiste pratiquant », revêtu de son écharpe de premier magistrat, et de deux comparses chargés de grosses cordes et d’une échelle, un homme, maçon de son métier, s’approchent de la dite croix en poussant une brouette lourdement chargée.
Le curé Terrasse, face à cette extravagance, exhibe le bail qui lui est consenti et s’oppose à la profanation municipale.
« Cette croix se trouve dans une propriété privée dont je suis locataire régulier, et j’entends que mon domicile ne soit pas violé. Voilà mon bail. »
Face au prêtre, le maire lui réplique sèchement «je me moque de votre bail » et vocifère des termes encore beaucoup plus grossiers et malodorants sans négliger le mot de Cambronne.....
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Bibliographie en fin d’article.
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