Dans les temps les plus réculés on ne fermait pas les portes des maisons au moyen de serrures : un morceau de corde suffisait. Plus tard on imagina les verrous de bois, puis les ver roux de fer perfectionnés, que l’on désignait sous le nom de lacédémonienne. ; une espèce de clef soulevait le verrou. Dans la suite on perfectionna encore la serrure lacédémonienne, en plaçant le verrou dans une capsule de fer pour la mettre mieux en sûreté ; elle avait quelques ressemblances avec nos serrures.
La profession de serrurier était une profession de confiance.
On comprend mieux ainsi la vie de François Chaussegros, né en 1720 , lettré, homme de confiance cité comme parrain ou simplement présents dans nombreuses cérémonies de baptême et de mariage tant à Javaugues que dans les paroisses environnantes.
Il réalisa plusieurs mécanismes d’horloge d’église d'où les liens avec la famille Surot (Seurot) originaire de Lorraine qui s’installa dans le Brivadois au cours du XVIIe siècle, fondeurs de cloches à Javaugues pendant plusieurs décennies.
Ainsi, à partir d’Antoine Chaussegros (1676-1741) installé à Fiossac (Paroisse de Frugières) se créera une lignée impressionnante de serruriers, forgerons, ferronniers d'art parmi les descendants porteurs du patronyme Chaussegros complétée d' alliances par mariage avec des familles de la même corporation....
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Bibliographie en fin d’article.
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