UN JEUNE HOMME DE SI BONNE FAMILLE … (1889)

DANS LA SÉRIE « VIE QUOTIDIENNE & HISTOIRE LOCALE »

Un fils de bonne famille originaire de Charbonnier-les-Mines était parti à Paris pour engager de brillantes études et la certitude d’un grand avenir. La bourse paternelle permettait au jeune homme de bien vivre dans une chambre du Quartier Latin.
Hélas, attiré par les nombreux extras qu’offrait la vie parisienne, le jeune provincial succomba aux chants des sirènes. Ses dépenses prirent des tournures inflationnistes et la bourse paternelle s’amenuisa rapidement.
Revenu au pays pour obtenir quelques subsides, il alla rendre visite à un cousin qui habitait à Anzat-le-Luguet, lequel avait largement de quoi bien vivre. Il se présenta élégamment vêtu, muni d’un langage pertinent, en qualité de « Chef de Bureau au Ministère des Finances ». Mis en confiance, le cousin eut tort de lui confier deux obligations du P.L.M ….

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Bibliographie en fin d’article.

LES AVENTURES DE JEAN SERPENT, CHASSEUR DE VIPÈRES

DANS LA SÉRIE « VIE QUOTIDIENNE & HISTOIRE LOCALE »

Celui que l’on nommait et qui se faisait « Jean Serpent » parcourait la campagne d’Auvergne à la recherche des vipères qui infestaient bois et prairies. Nous étions dans la seconde partie du 19e siècle.
L’homme modeste s’était donc fait un nom mais sa bonhommie l’avait porté au rang d’un personnage sympathique.
Il eut vite fait d’avoir une certaine réputation parmi la population mais également auprès des curistes de nos thermes .
D’abord les journalistes de la presse locale, puis régionale et même nationale le portèrent au classement des gens autant attirants qu’attachants. Les chroniqueurs prenaient un certain plaisir en rapportant ses « exploits » dans les colonnes de leurs quotidiens.
Il eu même droit de figurer sur les cartes postales de l’époque.

Son activité perdura jusque dans les années 1920. Il s’éteignit un soir de janvier 1921 dans une salle de l’Hôtel-Dieu de Clermont-Ferrand…

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Bibliographie en fin d’article.

LE SECRET DE LA CONFESSION – SAINT-AMAND-TALLENDE (1906)

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En 1896, Mademoiselle Magaud est découverte assassinée à Saint-Sandoux . Le forfait accompli, le ou les assassins ont emporté des titres obligations de la compagnie du P.L.M et des titres rente à 3%. L’enquête piétine et tombe dans l’oubli.
Dix ans plus tard, en août 1906, les fameux titres sont présentés pour encaissement à la Succursale de la Société Générale à Clermont-Ferrand.
L’heureux bénéficiaire, n’est autre que le curé de Saint-Amand-Tallende.
Confus l’ecclésiastique assure qu’il a trouvé les titres dans son église aux pieds de la statue de Saint Antoine de Padoue avec ces mots « « A Monsieur le Curé, pour ses œuvres ».
Magistrats et enquêteurs sont perplexes… rien de tel pour proroger la querelle déclenchée l’année précédente où fut proclamée la séparation de l’Eglise et de l’Etat.

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Bibliographie en fin d’article.

LA MAISON HANTEE DE VÉZÉZOUX (1928)

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En ce début de février 1928, le bruit circulait qu’une famille de Vézézoux , village proche du pays minier et limitrophe des départements de la Haute-Loire et du Puy-de-Dôme, recevait la visite d’esprits qui la condamnait à l’insomnie.
Leur maison était bâtie au bord du chemin qui reliait Vézézoux-le-Haut au bourg de Marnat. On y accédait par un balcon que l’on appelait communément « une galerie ».
Chaque nuit, l’esprit à la fois « frappeur » et « lumineux » faisait des siennes. Le phénomène de spectres et de fantômes emplissait les voies de l’obscurantisme, et tout à chacun en faisait son appréciation bien personnelle.
C’est ainsi que dans cette famille composée des parents et de deux filles, la nuit venue, « l’esprit » agitait les loquets, frappait de sinistres coups dans la cheminée et dans la maie à pain tandis que des lueurs troublantes glissaient le long des murs…

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Bibliographie en fin d’article.

CES AMIS QUI NE VOUS VEULENT QUE DU BIEN – ISSOIRE (1893)

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Au début de l’année 1893, un plâtrier prénommé Jean Jules fait un héritage. Au lieu de rester discret, notre bonhomme a décidé de passer du bon temps. Accompagné de « bons amis », il prend la direction de Clermont-Ferrand.
Retour, deux jours plus tard, à Issoire, Jean Jules remet le couvert alors que le cercle d’amis s’est bien agrandi … On s’installe dans un cabaret de la route de Perrier et la fiesta va encore durer.
Après deux ou trois jours de libations, la fatigue et peut être la lassitude se font sentir. Jean Jules va quitter, tant bien que mal, l’établissement .

Sur le chemin du retour à une vie moins agitée, Jean Jules tombe sur un ami « qui ne lui veut que du bien.. » Hélas, trois fois hélas …

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RUMEURS PERSISTANTES ET LETTRES ANONYMES - ANZAT – LE -LUGUET (1891)

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En 1888, un ouvrier travaillant dans un puits de mine est retrouvé mort. L’homme souffrant d’épilepsie aurait fait une chute mortelle.
Trois ans plus tard, des lettres anonymes sont adressées au Parquet d’Issoire dénonçant un crime et non un accident comme constaté initialement. Un nom de suspect est même mis en pâture . On exhume le corps du malheureux ouvrier, le magistrat issoirien reprend l’enquête dont les résultats ne modifient en rien les constatations initiales.

Le corbeau insiste et s’adresse cette fois-ci au procureur général près la cour d’appel de Riom. Les enquêteurs riomois font le déplacement jusqu’à Anzat-le-Luguet et vont arriver au mêmes conclusions.

Mais discrètement, l’auteur de basses missives va être découvert … un notable du pays qui va faire l’objet d’un traitement particulier par la justice …

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Bibliographie en fin d’article.

LES DÉLICES DU TRIBUNAL CORRECTIONNEL D’ISSOIRE (1893)

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Présentation journalistique, associée d’un zeste d’humour, des images de la vie d’antan.
Halo, mirage et traits forcés des excès et turpitudes de la vie quotidienne de nos anciens qui ne peuvent que nous faire sourire en ce XXI^e siècle.

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Bibliographie en fin d’article.