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jeudi 28 juin 2018

L’ÉVACUATION DES HABITANTS DE HAUTE-MAURIENNE VERS LA HAUTE-LOIRE (JUIN 1940)



DANS LA SĖRIE « GUERRES & CONFLITS »


Le 9 juin 1940, encouragé par l’avance des troupes hitlériennes, Mussolini lance l’Italie dans la bataille en déclarant la guerre à la France et fixe le début des hostilités à minuit le jour même.
Le soir même, à 22 heures, l’ordre d’évacuation des populations de la Maurienne tombe et son exécution doit être terminée le 11 juin 1940 avant 1 heure du matin. Sans aucune anticipation et préparation, les habitants de onze villages du département de la Haute-Loire, vont accueillir dans un grand élan de solidarité tous ces personnes menacées par les hostilités.
Les villages savoyards dont l’évacuation est ordonnée : Bramans, Sollières, Termignon, Lanslebourg, Lans-le -Villard, Bessans et Bonneval.
Coubon, Costaros, Cayres, Le Brignon, Le Bouchet-Saint-Nicolas, Ouïdes, Alleyras, Saint-Christophe-sur-Dolaizon, Saint-Jean-Lachalm , Séneujols et Bains deviennent des lieux d'hébergement.

Le texte est complété par le témoignage d'un jeune savoyard qui s'est retrouvé à Coubon.



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mardi 26 juin 2018

INAUGURATION DU GROUPE SCOLAIRE DE LA COMBELLE (15 octobre 1933)



DANS LA SĖRIE « VIE QUOTIDIENNE & HISTOIRE LOCALE »


La Combelle, pays du charbon …

En 1926 le site minier de La Combelle emploie plus 1100 employés, entrainant de fait une forte augmentation de la démographie. Le recensement de la commune d’Auzat-sur-Allier compte 2900 habitants pour atteindre 3500 habitants en 1931 !
A elle seule, sur la rive gauche de l’Allier sur laquelle se trouve La Combelle , on dénombre 2500 habitants répartis en 670 ménages. La population enfantine est particulièrement importante puisqu’on compte 670 jeunes de 0 à 13 ans.
Toute cette jeunesse va à l’école. Les enfants issus de l’immigration rivalisent avec leurs avec leurs condisciples français : des Italiens, des Espagnols ont remporté les premières places au Certificat d’Etudes !

Les écoles deviennent insuffisantes et la commune d’Auzat-sur-Allier, avec l’appui de l’Etat, décide la construction d’un groupe scolaire comportant 12 classes. Nous sommes en 1931 …



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mercredi 13 juin 2018

CATASTROPHE FERROVIAIRE DU 28 MARS 1934 ENTRE ARVANT ET BLESLE AU LIEU-DIT DE BRUGEILLES



DANS LA SĖRIE « ACCIDENTS, CATASTROPHES & CALAMITÉS »


Le 28 mars 1934, le train n°3159 quitte la gare d’Arvant à 5h30 pour atteindre la gare d'Aurillac. Vers 6h10, près du lieu-dit de Brugeilles situé sur la commune de Torsiac, à la sortie d’une courbe, il percute un amoncellement de rochers tombés sur la voie au cours de la nuit.

Malgré le freinage d’urgence du mécanicien Gadin du dépôt d’Aurillac et une vitesse inférieure à 50 km/heure, la locomotive percute l’obstacle et escalade la masse rocheuse. Si les deux fourgons attelés derrière la locomotive résistent au choc, le premier wagon de voyageurs s’embouti sur le véhicule précédent....

Dans un premier temps, on relève un passager décédé et plusieurs blessés graves ... Les secours s'organisent ...



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mercredi 23 mai 2018

BRASSAC-LES-MINES - COMMÉMORATION DE L’ARMISTICE ET CINQUANTENAIRE DE LA IIIe RÉPUBLIQUE ( 11 NOVEMBRE 1920)



DANS LA SĖRIE « VIE QUOTIDIENNE & HISTOIRE LOCALE »


Il a fallu à la France surmonter de nombreuses oppositions politiques et tester plusieurs types de régimes pour finalement faire accepter aux Français le régime républicain. En effet en 1914, la III° République a accompli une œuvre politique et sociale considérable qui lui a acquis la majeure partie des Français, malgré les crises auxquelles elle a dû faire face. Ainsi en 1914, la République n’est plus menacée de l’intérieur. C’est au contraire, unis derrière elle, que les Français vont affronter les menaces extérieures symbolisées par l’entrée dans la Première Guerre mondiale.

C’est dans cet esprit, qu’au lendemain de ce conflit mondial que les autorités du pays décident de faire perdurer cet esprit républicain.

A Brassac-les-Mines, la municipalité va profiter de la conjonction des événements survenus en 1870 et la commémoration de l’Armistice de 1918 pour organiser une fête patriotique dont la date sera symbolique : 11 novembre 1920.

Au-delà des rivalités politico-confessionnelles, la population participe dans le recueillement et l’allégresse aux festivités du cinquantenaire de la IIIe République et la commémoration du 11 novembre 1918.



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lundi 23 avril 2018

LA DERNIÈRE EXÉCUTION CAPITALE EN HAUTE-LOIRE (1930)



DANS LA SĖRIE « CRIMES & DÉLITS »


Au Puy-en-Velay, en 1930, un enfant a été enlevé puis atrocement assassiné. Son corps est retrouvé dans le lit du Dolaizon. L’auteur du crime vite arrêté est condamné à la peine de mort.

Dans ces années , la société française ne remet pas en cause ce châtiment. Les exécutions sont sources de spectacles suivis par de nombreuses personnes qui n’hésitent pas à sacrifier une nuit de sommeil pour assister à cette macabre attraction du petit matin.

La presse et en particulier la presse locale se chargent de galvaniser la foule pour assurer le succès de l’évènement. Et dans le cas qui nous occupe, il s’agit du meurtre d’un enfant qui décuple encore plus la damnation du condamné …



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mercredi 21 mars 2018

LE DÉRAILLEMENT DE SAINT GEORGES D’AURAC - 13 juillet 1896



DANS LA SĖRIE « ACCIDENTS, CATASTROPHES & CALAMITÉS »


Nous sommes le 13 juillet 1896, jour de foire au Puy.

Le train n° 2582 qui assure la relation Le Puy – Saint Georges d’Aurac – Langeac est parti à 16h37 composé de neuf voitures de voyageurs et de cinq wagons de marchandises. Peu avant d’entrer en gare de Saint-Georges-d’Aurac, une terrible secousse ébranle le convoi…
C’est la catastrophe ; chocs et craquements terribles et prolongés, bruits de masses énormes tombant avec fracas les unes sur les autres…
Des voitures emplies de voyageurs tombent dans le remblai en contre-bas. Cest un amoncellement de roues, d’essieux et voitures éventrées où s’entremêlent poutrelles, tôles déchirées et barres d’acier… Des cris se font entendre…

Le village de Saint-Georges-d’Aurac se transforme en hôpital de campagne …

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LA VIE QUOTIDIENNE DANS LE BASSIN MINIER DE BRASSAC EN 1928 - REVUE DE PRESSE



DANS LA SÉRIE « VIE QUOTIDIENNE & HISTOIRE LOCALE »


Si la commune de Brassac-Les-Mines (Puy-de-Dôme) a donné son nom à l’ensemble du bassin minier qui l’entoure, toutes les localités de la périphérie, hier comme aujourd’hui, s’en sont fièrement revendiqué. Au fil des ans, les habitants ont toujours porté cet étendard d’appartenance au monde du travail de la mine et à ses conquêtes sociales. « Être du bassin » a été un emblème qui s’est transmis jusqu’aux générations actuelles par-delà le monde associatif et culturel.

Le texte est illustré par une série de publicités du moment.

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