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jeudi 29 novembre 2018

VERGONGHEON - LES INSTALLATIONS DE LA MINE DE LA TAUPE (1932)

DANS LA SĖRIE « METIERS »




La légende raconte qu’en 1774, dans les bois de Bergoide (Paroisse de Vergongheon), le travail d’une taupe a fait jaillir des fragments de houille. Aussitôt, les propriétaires des lieux, la famille du Croc de Brassac s’empresse d’exploiter le filon en le confiant au sieur Feuillant. Un puits y fut creusé et la mine reçoit le nom de l’animal qui l'aurait découverte.

A la fin de la Grande Guerre, la mine de la Taupe est la propriété de la Société des Houillères de la Haute-Loire. Les actionnaires se lancent dans d’importants travaux de modernisation des puits en y construisant notamment une centrale électrique thermique capable d’alimenter toutes les installations nécessaires à l’extraction du charbon (Station de pompage, ateliers, magasins, scierie, aération des puits, …).

Des clichés d’époque illustrent cette page d’histoire du Bassin Minier où se sont conjuguées aventures humaine et industrielle ….

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lundi 22 octobre 2018

CHRONIQUE DE LA VIE QUOTIDIENNE EN BRIVADOIS (1897)



DANS LA SĖRIE « VIE QUOTIDIENNE »


En cette fin de siècle, la vie quotidienne des gens est agrémentée de faits divers et de querelles locales. De son côté, la justice met en prison pour des délits d’adultère, de vagabondage … , mais tout le monde met un point d’honneur à organiser des festivités où l’on s’amuse sans soucis et qui se terminent devant bon banquet …

A Paulhaguet dans l’été 1897, on a organisé une course « vélocipédique » de 33 kilomètres et le vainqueur a touché une prime de 100 francs !

A Sainte-Florine, l’eau est vendue aux habitants un sou la cruche , tandis que les gens de Fontannes traversent l’Allier avec le bac …. Brioude rêve d’avoir sa garnison … Autres joies et satisfactions, autres embuches, autres inconvénients de la rudesse de l’époque…très très loin de la modernité du 21e siècle.



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jeudi 20 septembre 2018

L’INCENDIE DU CHÂTEAU DE RANDAN (1925)



DANS LA SĖRIE « ACCIDENTS, CATASTROPHES & CALAMITÉS »


En 1821, Adélaïde d’Orléans et son frère le futur roi Louis Philippe deviennent propriétaires du château de Randan. C’est une période faste qui s’annonce et qui court jusqu’à la révolution de 1848. Cet évènement provoque l’exil du roi des Français et de tous les aspirants au trône de France.

En 1894, à la mort du Comte de Paris, prétendant au trône , son épouse quitte l’Angleterre et revient en France et plus particulièrement à Randan pour reprendre en charge a propriété auvergnate.

A son décès, c’est son fils Ferdinand d’Orléans, Duc de Montpensier, qui hérite du domaine.

Le Duc de Montpensier épouse en 1921 Marie Isabelle Gonzales de Olaneta native de Madrid.

En janvier 1924, Ferdinand d’Orléans décède au château, son épouse devient son héritière et quitte Randan pour l’Espagne.

De retour à Randan le 23 juillet 1925, la Duchesse de Montpensier et sa suite s’installent au château.

Deux jours plus tard, la bâtisse est détruite par un incendie… Elle ne sera jamais reconstruite…

Récit de ce fait divers régional et vicissitudes d’un héritage dont les bénéficiaires sont établis en Espagne.

Des liens ont été placés pour accéder à la généalogie des acteurs de cette période de l’histoire



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jeudi 28 juin 2018

L’ÉVACUATION DES HABITANTS DE HAUTE-MAURIENNE VERS LA HAUTE-LOIRE (JUIN 1940)



DANS LA SĖRIE « GUERRES & CONFLITS »


Le 9 juin 1940, encouragé par l’avance des troupes hitlériennes, Mussolini lance l’Italie dans la bataille en déclarant la guerre à la France et fixe le début des hostilités à minuit le jour même.
Le soir même, à 22 heures, l’ordre d’évacuation des populations de la Maurienne tombe et son exécution doit être terminée le 11 juin 1940 avant 1 heure du matin. Sans aucune anticipation et préparation, les habitants de onze villages du département de la Haute-Loire, vont accueillir dans un grand élan de solidarité tous ces personnes menacées par les hostilités.
Les villages savoyards dont l’évacuation est ordonnée : Bramans, Sollières, Termignon, Lanslebourg, Lans-le -Villard, Bessans et Bonneval.
Coubon, Costaros, Cayres, Le Brignon, Le Bouchet-Saint-Nicolas, Ouïdes, Alleyras, Saint-Christophe-sur-Dolaizon, Saint-Jean-Lachalm , Séneujols et Bains deviennent des lieux d'hébergement.

Le texte est complété par le témoignage d'un jeune savoyard qui s'est retrouvé à Coubon.



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mardi 26 juin 2018

INAUGURATION DU GROUPE SCOLAIRE DE LA COMBELLE (15 octobre 1933)



DANS LA SĖRIE « VIE QUOTIDIENNE & HISTOIRE LOCALE »


La Combelle, pays du charbon …

En 1926 le site minier de La Combelle emploie plus 1100 employés, entrainant de fait une forte augmentation de la démographie. Le recensement de la commune d’Auzat-sur-Allier compte 2900 habitants pour atteindre 3500 habitants en 1931 !
A elle seule, sur la rive gauche de l’Allier sur laquelle se trouve La Combelle , on dénombre 2500 habitants répartis en 670 ménages. La population enfantine est particulièrement importante puisqu’on compte 670 jeunes de 0 à 13 ans.
Toute cette jeunesse va à l’école. Les enfants issus de l’immigration rivalisent avec leurs avec leurs condisciples français : des Italiens, des Espagnols ont remporté les premières places au Certificat d’Etudes !

Les écoles deviennent insuffisantes et la commune d’Auzat-sur-Allier, avec l’appui de l’Etat, décide la construction d’un groupe scolaire comportant 12 classes. Nous sommes en 1931 …



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mercredi 13 juin 2018

CATASTROPHE FERROVIAIRE DU 28 MARS 1934 ENTRE ARVANT ET BLESLE AU LIEU-DIT DE BRUGEILLES



DANS LA SĖRIE « ACCIDENTS, CATASTROPHES & CALAMITÉS »


Le 28 mars 1934, le train n°3159 quitte la gare d’Arvant à 5h30 pour atteindre la gare d'Aurillac. Vers 6h10, près du lieu-dit de Brugeilles situé sur la commune de Torsiac, à la sortie d’une courbe, il percute un amoncellement de rochers tombés sur la voie au cours de la nuit.

Malgré le freinage d’urgence du mécanicien Gadin du dépôt d’Aurillac et une vitesse inférieure à 50 km/heure, la locomotive percute l’obstacle et escalade la masse rocheuse. Si les deux fourgons attelés derrière la locomotive résistent au choc, le premier wagon de voyageurs s’embouti sur le véhicule précédent....

Dans un premier temps, on relève un passager décédé et plusieurs blessés graves ... Les secours s'organisent ...



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mercredi 23 mai 2018

BRASSAC-LES-MINES - COMMÉMORATION DE L’ARMISTICE ET CINQUANTENAIRE DE LA IIIe RÉPUBLIQUE ( 11 NOVEMBRE 1920)



DANS LA SĖRIE « VIE QUOTIDIENNE & HISTOIRE LOCALE »


Il a fallu à la France surmonter de nombreuses oppositions politiques et tester plusieurs types de régimes pour finalement faire accepter aux Français le régime républicain. En effet en 1914, la III° République a accompli une œuvre politique et sociale considérable qui lui a acquis la majeure partie des Français, malgré les crises auxquelles elle a dû faire face. Ainsi en 1914, la République n’est plus menacée de l’intérieur. C’est au contraire, unis derrière elle, que les Français vont affronter les menaces extérieures symbolisées par l’entrée dans la Première Guerre mondiale.

C’est dans cet esprit, qu’au lendemain de ce conflit mondial que les autorités du pays décident de faire perdurer cet esprit républicain.

A Brassac-les-Mines, la municipalité va profiter de la conjonction des événements survenus en 1870 et la commémoration de l’Armistice de 1918 pour organiser une fête patriotique dont la date sera symbolique : 11 novembre 1920.

Au-delà des rivalités politico-confessionnelles, la population participe dans le recueillement et l’allégresse aux festivités du cinquantenaire de la IIIe République et la commémoration du 11 novembre 1918.



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